Considérant que Valerian a été vomit par un bouquin, tout le monde semble s'entendre que le livre en question a dû s'inspirer de catalogues de mode pour homme. Aisément classifié de classiquement élégant, avec une mâchoire carrée, des cheveux blonds foncés, mi-courts, frangés des deux côtés et des yeux bleus, tirants un peu sur le bleu vert, perçants et concentrés, qui trahissent une certaine intelligence vicieuse. Sa nature confiante et arrogante lui fait généralement porter une grimace narquoise aux sourcils froncés. Le plus surprenant est que malgré cette description, il n'a aucun trait spécifique qui fait en sorte que Valerian se démarque. Il devient rapidement un visage parmi tant d'autres et est difficile à suivre dans une foule.

Un peu plus grand que la moyenne avec de larges épaules, des bras bien sculptés et des mains aux proportions parfaites pour distribuer des avoines par grappe de douze. Il possède la musculature d'un homme bien athlétique à son apogée et en connaît les forces et les limitations. Valerian a la posture et la démarche d'un boxeur qui a vu sa juste part de combats de rue. Il semble toujours garder un œil discret sur ses arrières et ses angles morts, un peu à la manière d'un criminel en cavale et se tient comme s'il était toujours prêt à envoyer un direct de la gauche.

Valerian s'habille généralement de manière semi-formelle par préférence. Une chemise pâle, parfois un veston selon la température, un pantalon foncé et des chaussures confortables. Par contre, les vêtements ne sont que des accessoires et il n'y porte aucun attachement et ne sera donc pas aggravé s'ils sont endommagés, salis ou perdus, n'ayant aucun scrupule à, par exemple, déchirer ses manches pour se permettre une plus grande liberté de mouvement.

Arrogant, provocateur, confiant en ses capacités à un niveau frôlant l’éclaircissement divin et ayant un mépris total pour le concept de sa propre mortalité. Cette assurance ne vient pas d’un Effet Dunning-Kruger mais bien de suffisamment d’études et de situations sur ses propres capacités.

Bien qu’au premier regard, un observateur assidu pourrait bien penser que Valerian n’est qu’une masse de viande sculptée dans la forme d’un homme sans que l’artiste original n’ait pensé à y mettre toute la mécanique nécessaire au bon fonctionnement cognitif et que ce golem de bidoche passe le clair de son temps à se lancer corps et âme dans une série d’actes de violence sans rime ni raison, il s’agit du contraire. Valerian est possédée d’une intelligence froide et calculatrice, similaire à un prédateur reptilien qui a trouvé sa proie et engage la machinerie pour déclencher la série d’événements qui se termine avec un claquement de mâchoire et un repas chaud.

Sans non plus impliquer qu’il réfléchit et planifie dix coups en avance, Valerian jouit tout de même d’une conscience situationnelle aiguisée et d’un instinct de détection du danger digne d’un rongeur. Il a une mission, il n’en est pas conscient, mais elle dicte ses moindres mouvements et le pousse vers ses objectifs et subconsciemment, Valerian sait qu’il ne peut pas lui arriver un malheur quelconque tant qu’elle ne sera pas accomplie.

Il a une certaine appréciation pour les anarchistes, les défavorisés et tous les Davids de ce monde qui cherchent à terrasser leurs Goliaths. C’est pourquoi il prend un malsain plaisir à rabaisser et parler avec condescendance aux gens trop confiants qui oseraient se briser contre lui, peu importe l’hypocrisie que l’on pourrait lui reprocher. Il a une obsession particulière avec le fait d'offusquer et tarabuster les sorcières. L’interaction et les liens sociaux ne sont pas une priorité pour lui.

Rien de bien spécial

Dire que Valerian a un « style » de combat à proprement parler est une exagération. Un combattant expérimenté pourrait dire qu'il n'y a aucune forme, aucun art et que les coups sont portés sans stratégie autre que « ça risque de faire mal ». Il va chercher à réduire la distance entre son adversaire et lui le plus possible avant de l'assaillir de coups, cherchant à rester à la cogne le plus possible tout en invalidant autant leur offense que leurs défenses.

Coups de poings et jeu de pieds rappelant la boxe anglaise, coups de coudes et de genoux dignes du Muay Thaï, coups de pieds rendant hommage au Taekwondo... Le tout enrobé dans l'instinct d'un combattant de rue qui passe son temps à danser avec la faucheuse. On pourrait peut être qualifier le tout de Krav Maga amateur mais la complexité de la chose vient avec la précision des coups et l'absence de remords à viser les endroits les plus sensibles ou importants si l'opportunité se présente.

La base du crâne ou du coup, les reins, le coccyx, la charnière de mâchoire, la carotide, la trachée, les aisselles, le plexus solaire, la vessie, les côtés des genoux, les chevilles, le menton, les tempes, le nez, les yeux... rien n'est hors limite si c'est pour terminer un combat le plus rapidement possible et mettre un adversaire potentiellement dangereux hors combat. La faute va au perdant pour avoir exposé ses points faibles. Bien que Valerian ne cherche pas nécessairement à ce que ses adversaires décèdent suite à un accrochage, un accident peut toujours arriver mais la culpabilité ou les remords ne seront pas invités. Une remarque venimeuse envers le perdant et on passe à autre chose.

Par contre, Valerian sait reconnaître lorsque la victoire lui semble hors de portée, et un combattant brillant sait lorsqu'il est temps de se retirer pour survivre et combattre une autre fois. S'il doit quitter les lieux, il va s'assurer de ne pas être poursuivi et masquer ses traces.

Âme unique : Empty Soul

Une personne ayant la capacité de percevoir les âmes aurait probablement une sensation de malaise en se concentrant sur Valerian. Bien qu’il ait une âme et produit bien une longueur d’onde, celle-ci est différente. La plus simple description de la sensation ressentie en se concentrant sur la signature de Valerian est qu’il a le contraire d’une âme. Le noyau de son âme semble vide. Au lieu de rayonner, l’énergie de son âme aspire. Un effet similaire à un trou qui s’ouvrirait sous une étendue d’eau. Un vide à remplir qui attire l’énergie.

Cette sensation d’absorption, bien que légère, donne à Valerian une certaine résistance aux attaques incluant de l’énergie animique. Pour le moment, il peut encaisser plus facilement les énergies naturelles, propres à un être vivant mais se prend les énergies magiques ou démentes de plein fouet.

[NOM PARTENAIRE]

Classe - [--]
Spécificité* - [--]
Âge réel - [00]
Sexe - [H/F/?]

[Description globale du partenaire du personnage (s'il n'y en a pas, laisser la partie "partenaire" complètement vide)]

La Forêt de Hoïa est un endroit ancien et terrifiant. Des lumières dansantes, des objets volants inidentifiables et des apparitions fantomatiques ne sont qu’une fraction des phénomènes étranges qui se produisent dans la région. Certains qui osent s’y aventurer s’y sentent inquiets et agités. D’autres ressentent des attaques migraineuses, des nausées, des éruptions cutanées, des brûlures ou même des griffures sans n’avoir touché à rien. D’autres mêmes racontent avoir vu des visions de leur passés en grands détails pour les oublier complètement en sortant des limites des bois. Les appareils électroniques n’y fonctionnent pas, les arbres semblent se parler entre eux et le sifflement du vent dans les branches rappellent des hurlements de douleur. Il y a même une clairière bien circulaire au centre de la forêt dépourvue d’arbres et personne ne peut fournir d’explications à ce phénomène. Des formes humaines faites de ténèbres y ont été vues et certains disent qu’il s’agit du parterre de danse du Diable, qui s’y manifeste tous les soirs pour relâcher de nouveaux maux sur le monde.

Si vous croyez à ces histoires, bien sûr.

Et la population locale y croit, beaucoup, même. Et c’est pourquoi l’apparition d’un homme nu qui est sortit de la Forêt en se trainant les pieds, confus et fâché a fait bien des vagues dans les alentours.

La veille de l’événement était une mauvaise journée. Le ciel était gris, lourd, bloquant la lumière. Le vent était puissant, sifflant et glacial et les nuages avaient cette… texture… cette semblance d’avoir, dans ces creux et ses crêtes, des changements de couleurs qui donnait l’impression que le ciel était en fait un plafond où quelqu’un aurait peint un visage obscur, flou et taché. Ce soir-là, il y eut un orage. Et ce fut toute une tempête! Les vents, la foudre, la pluie… en quantités mythique! La foudre a frappé la clairière, le tonnerre était assourdissant, comme si quelqu’un avait déchiré un trou dans l’espace.