Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab
Shibusen
Niveau I
Masculin
14
- Aucun -
Humain
Ex-enfant soldat
Shibusen
Orphelin
Hatim al-Sayaab

Monnaie et EXP
EXP EXP:
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG6395/400Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG6  (395/400)
Deathllars Deathllars: 0000
Niveau: 6
Affiliation :
Shibusen
Dangerosité :
Niveau I
Masculin
Age du personnage :
14
• Archétype • :
- Aucun -
• Espèce • :
Humain
• Job • :
Ex-enfant soldat
• Lieu de vie • :
Shibusen
• Statut familial • :
Orphelin
Ans
Hatim al-Sayaab
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab • Mer 3 Mar - 12:15








Nom et Prénom ou Alias


[Al-Sayaab Hatim]

Âge réel | [14]
Sexe | [H]
Race | [HUMAIN]
Taille | [158 cm]
Nationalité | [IRAKIEN]
Résidence | [DEATH CITY]
Faction | [SHIBUSEN]

Classe - [MEISTER]
Spécificité - [N/A]




Ce que l’on remarque en premier chez Hatim est sans doute sa taille. En effet, le jeune irakien est assez petit pour son âge, ne dépassant pas le mètre soixante. Il semble également assez maigre, même si cela reste difficile à cerner du fait que le meister porte souvent des vêtements trop grands ou amples pour sa carrure. Cette apparence assez frêle lui a toutefois été utile plus d’une fois pour tromper ou faire baisser la garde de ses adversaires. Car de ses propres mots “il n’y a pas besoin d'énormément de force pour planter un couteau dans le dos”.
Son visage est froid, inexpressif de façon quasi permanente et n’est animé que par ses yeux d’un rouge profond. Deux rubis qui jaugent tout ceux sur qui son regard se pose. Bien qu’il semble avoir une attitude détachée, c'est ce regard qui trahit ses perpétuelles réflexions et montre, s’il on est attentif, qu’il est dans un état d’alerte constant. Enfin l’on peut remarquer qu’une longue et fine cicatrice souligne son œil gauche, selon ses dires il l’a depuis toujours et ce n’est pas la seule qui zèbre son corps. Corps dont la peau est d’un teint hâlé naturel qui perd peu à peu ses tons cuivrés depuis qu’il n’est plus sous le soleil de sa terre natale.
Sa chevelure et le reste de sa pilosité sont d’un blanc immaculé, là encore Hatim avoue que cela n’a pas toujours été le cas. C’est durant ces sept dernières années de combat et stress intense, où les situations de vie ou de mort était son quotidien, que ses cheveux noirs ont perdu de leur couleur.






Il est assez complexe de décrire la psyché d’Hatim. Si l’on doit l’illustrer on peut s’imaginer un brasier ardent et rageur contenu dans un épais bloc de glace. Complexe donc.

Hatim est une jeune garçon froid et distant. Il s’isole de lui-même le plus souvent, n’aimant que rarement la compagnie des autres humains. Il semble toutefois avoir une profonde affection pour les animaux, allant parfois nourrir ceux errants et tenir compagnie aux plus faibles. Ceci n’est pas la seule instance où le meister montre qu’il est plus compliqué qu’il n’y paraît au premier coup d'œil. D’un côté il a clairement des lacunes dans les matières scolaires, montrant que sa scolarité s’est sans doute arrêtée très tôt. Mais pour peu que vous lui présentez un problème de mathématique sous la forme d’une situation de combat il trouvera sans soucis la solution. On pense à d’autres exemples du genre : Il ne connaît pas la plupart des pays du monde, mais sait pourtant identifier l'appartenance d’un soldat simplement au type de camouflage qu’il porte. Il ne saura pas vous réciter l’alphabet sans faire une ou deux erreurs ou bien ne saura que vous donner le nom d’une vingtaine d’animaux, malgré cela il n’aura pas le moindre mal à vous fournir de tête le nom d’un bon nombre d’explosifs, armes et véhicules de guerre allant même jusqu’aux détails des différents types de munitions que tel ou tel fusil peut utiliser. En bref, lorsqu’on parle un peu avec lui, on se rend compte que le jeune garçon n’a sans doute pas connu une enfance ordinaire.


Enfin encore faut-il avoir la chance de lui parler. Comme dit plus haut il est du genre distant, il aime rester seul. Durant une conversation, il est rare qu’il réponde voire regarde simplement son interlocuteur. En effet, le jeune irakien est rarement intéressé par ce que peuvent bien lui dire les autres, du bruit inutile selon lui. De toute façon les rares interactions qu’il a avec les gens de son âge sont rarement positives. Le pauvre rescapé de Bagdad est dans un état d’alerte constant, prêt à fuir ou attaquer au moindre signe suspect. Là où ce comportement lui a sauvé la vie lorsqu’il se battait chaque jour dans le Moyen-Orient représente à Shibusen un véritable obstacle, car au moindre mouvement brusque Hatim réagit (ou plutôt surréagit). Et disons qu’il est rare qu’un élève apprécie de se retrouver avec une lame sous la gorge juste parce qu’il a éternué en pleine conversation.
D’ailleurs parlons en, de sa proportion à avoir une arme toujours sur lui. Il a été plus qu'étonné de voir que ce n’est pas la norme à Death City et que les gens ne se baladent pas avec des AK-47 ou même une simple arme de poing dans les rues. Il trouve cette insouciance des gens d’ici comme dangereuse, stupide et suicidaire même. Et être contraint de suivre les mêmes règles le frustre, ce qui explique sans doute pourquoi il est souvent en opposition avec les figures d’autorités de Shibusen.
Toutefois, lorsqu’on le confronte, le jeune meister reste d’un calme olympien. Il avoue certes rarement ses erreurs, mais s’il voit que même en campant sur ses positions la personne en face n’en démord pas alors Hatim s’en ira, tout simplement. Le fait de simplement quitter une conversation en cours sans rien dire désarçonne beaucoup de monde et l’irakien ne se gène pas pour le faire si celui peut lui faire gagner un moment de paix.

Creusons enfin à travers cette coquille de glace pour parler un peu de ce fameux brasier. Car disons le clairement, Hatim n’est pas un enfant sain d’esprit. Il est assez difficile de comprendre ce qui se passe dans son esprit, du fait qu’il ment avec une facilité déconcertante et parfois sans forcément s’en rendre compte. Par exemple, il dit avoir le sommeil léger et être insomniaque. C’est en partie vrai, on peut en effet le trouver en train de vagabonder la nuit, il baille souvent trahissant un manque de sommeil clair et pour l’instant personne ne semble l’avoir vu dormir. Hatim dort effectivement peu, mais ceci est dû à deux choses, sa crainte de baisser sa garde un seul instant et son éternel cauchemar.
Ce cauchemar est sans doute le cœur même de ce qui fait l’essence d’Hatim. La même scène encore et encore, tournant en boucle dans son esprit dès qu’il ferme les yeux. Le même constat d’échec, de faiblesse, qui lui est rappelé chaque jour. Une peur qui le ronge depuis ses sept ans et qui entraîne sa folie de puissance. Une soif insatiable pour ne plus avoir à revivre cette situation. Une faim qui plus d’une fois a failli le faire basculer et qu’il a, dans les situations les plus sombres, de la peine à ignorer. Lorsqu'il est acculé et n'a plus aucune autre issue, le jeune garçon si calme se transforme en bête sauvage, attaquant férocement ceux qui tentent de l'abattre. Cette peur de mourir, de disparaître et de n'être plus rien est à la fois son moteur, ce qui fait qu’il est encore là aujourd’hui, mais également sa prison. Car rien ne semble pour l’instant pouvoir le faire dévier dans sa quête de puissance et de son objectif : la vengeance.
Mais cette soif de retrouver un semblant de justice pour ce qui lui est arrivé est déchirée avec les enseignements nihilistes qu’il a reçus durant son embrigadement dans des forces hostiles à Shibusen. Des enseignements visant à le rendre sourd à la violence et au chaos dont il a été témoin et acteur durant des années. Ceci, couplé avec la présence de nombreux démons parmi ses “alliés” de cette époque peut donner d’autres pistes concernant la source de folie, son recours quasi systématique à la violence et son claire manque d’empathie. Mais manque d’empathie ne veut pas pour autant dire qu’il est cruel, bien au contraire. Il n’éprouve pas particulièrement de plaisir à faire souffrir ou tuer un ennemi, car il n’est malgré tout pas un sadique complet. Pour Hatim tuer n’est ni mauvais, ni bien, c’est juste quelque chose qu’il fait car de son propre aveu : Il ne sait faire que ça.



VÊTEMENTS : Souvent de seconde main et trop grands pour lui
COUTEAU DE COMBAT : Une lame de guerre qu'il garde dissimulée sur lui "au cas où"




Durant ses années de combat en tant qu'enfant soldat Hatim a bien vite compris que sa faible carrure était un handicap. Qu'il ne pouvait affronter ses adversaires, des adultes et soldats expérimentés, frontalement. C'est ainsi qu'il développa des tactiques de guérilla misant sur l’environnement et l'analyse de sa cible. Comme être découvert signifiait le plus souvent la mort Hatim a appris à fuir et se cacher afin de frapper ses adversaires une fois leur garde baissée ou de mettre en place des leurres ou des pièges. Maintenant qu'il est à Shibusen il s'imagine que sa façon de faire doit évoluer quelque peu. En effet son expertise des armes à feu et explosifs est inutile face à des créatures résistants à cet arsenal "conventionnel". Le jeune meister est donc conscient qu'il va devoir s'appliquer à apprendre et utiliser ses fameuses armes vivantes, même s'il n'a toujours bien compris le concept des duos. Mais l'irakien reste certain que là encore attaquer sans réfléchir serait sa perte et qu'il devra ruser pour toujours avoir l'ascendant sur ses ennemis.


PULSING SOUL

PASSIVE
Hatim possède la capacité innée de faire pulser son âme de façon régulière. Ces pulsations lui servent notamment à repérer les autres âmes autour de lui. Il semble capable de percevoir les êtres vivants dans un rayon d’une dizaine de mètres, sans avoir besoin de les voir directement et ceci même à travers des obstacles. Toutefois il est à noter que bien qu’il détecte les âmes il n’a aucun moyen de les identifier, il ne peut ni connaître leur nature ni leur puissance. De son aveu, cette capacité lui donne parfois des migraines, plus particulièrement dans les endroits très peuplés, ce qui explique sans doute sa tendance à s’isoler loin de tout.








[NOM PARTENAIRE]


Classe - [--]
Spécificité* - [--]
Âge réel - [00]
Sexe - [H/F/?]


[Description globale du partenaire du personnage (s'il n'y en a pas, laisser la partie "partenaire" complètement vide)]
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Shibusen
Niveau I
Masculin
14
- Aucun -
Humain
Ex-enfant soldat
Shibusen
Orphelin
Hatim al-Sayaab

Monnaie et EXP
EXP EXP:
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG6395/400Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG6  (395/400)
Deathllars Deathllars: 0000
Niveau: 6
Affiliation :
Shibusen
Dangerosité :
Niveau I
Masculin
Age du personnage :
14
• Archétype • :
- Aucun -
• Espèce • :
Humain
• Job • :
Ex-enfant soldat
• Lieu de vie • :
Shibusen
• Statut familial • :
Orphelin
Ans
Hatim al-Sayaab
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab • Mer 3 Mar - 12:15


Attention : Cette histoire comporte beaucoup de violence en tout genre et des sujets pouvant inconforter certains lecteurs. L'on compte des allusions à des crimes de guerre comme des massacres, violences physiques, psychiques, sexuelles ou encore à l'endoctrinement religieux. Si vous ne souhaitez pas lire ceci une version courte et plus soft de l'histoire d'Hatim sera à votre disposition à la toute fin. Merci et bonne lecture.

SUMMER IN BAGDAD

Tu aurais dû mourir Hatim.

Il sent encore la prise chaude et douce de sa mère sur son bras. Les rires innocents de sa petite-soeur. Son père, dur mais juste, réprimandant ses deux frères aînés après que ces derniers aient courroucé le voisin en jouant de façon trop brutale au football, brisant une de ses fenêtres. Cette journée semblait être comme n’importe quelle autre. Rien ne semblait être étrange, hors de place, annonçant l’horreur qui allait s’y dérouler pour les prochaines heures. Il sent encore l’odeur de sa mère, un parfum discret mais qui le rassurait. Puis il eut l’explosion. Proche, souterraine. Ses parents se regardèrent inquiets durant un long moment. Un moment de silence avant que le vacarme du massacre ne déchire le ciel de Bagdad. Les collègues de son père sortent de la cave, le regard fou. Le patriarche se saisit du fusil caché sous sa table, abat les deux hommes avant de retourner son arme vers eux. "C'est la fin". Dit-il avant qu'une explosion, venue du ciel cette fois, ne détruise leur demeure.
Une vague de rage meurtrière s'empare du jeune garçon. Il ne savait pas pourquoi, mais il voulait tuer, tuer et encore tuer. Sa mère l'attrapa ainsi que sa sœur. Il l'a mord, jusqu'au sang, souhaitant, sans savoir pourquoi, la mort de cette femme qu'il aime tant pourtant. Elle court, l’emportant avec lui, cherchant un abri. Leur maison n’était plus sûre. Son père avait été soufflé, ses frères avaient disparu, laissant place à un immense bloc de pierre. Un bloc de pierre avec des bras et des jambes tordues en d’étranges et contre-natures positions. Un bloc de pierre sur une mare de sang.

Meurs Hatim.

La chaleur rassurante de sa mère se transforme en une infernale douleur. Elle hurle de façon inhumaine, embrasée dans des flammes insensibles à son mal. Des flammes dévorant sa chair et celle de sa dernière-née. Mère et fille crient d’une même voix venue des profondeurs des enfers. A leur suite des cris et lamentations résonnent dans les rues. Un chœur morbide dans un funeste chant.

Meurs.

Il est seul. Sa mère titube, avant de fatalement s’écrouler. Le petit-être qu’était sa soeur, roule hors des bras calcinée de la pauvre femme. Elle roule, dans le sable et la poussière, silencieux amas de chair toujours dévoré par les flammes.

Meurs !

Il reste inerte, silencieux, interdit face à ce spectacle. Il ne comprend pas. Rêvait-il ? Est-ce que tout cela ne serait qu’un morbide cauchemar ? Oui, sans doute. Il se réveillera et se retrouvera dans son lit. Sa mère viendra le rassurer, lui donnera un verre d’eau avant de l’aider à retrouver le sommeil. Il suffit de fermer les yeux. Attendre.
Mais même avec ses yeux fermés il entend les explosions, les détonations et les cris. Son nez captait l’odeur de la fumée, de la viande grillée, de la mort. Une odeur atroce lui prenant la gorge. Sa peau sentant les flammes le lécher de leur avide chaleur, elles ne semblaient pouvoir retenir leur faim, savourant la chair de tous ceux assez malheureux pour être leurs victimes. Une autre explosion souffle. Il garde les yeux fermés. Son corps flotte durant quelques instants qui lui semblent une éternité. La pierre dure et froide l'accueille brutalement. Il pousse un cri de douleur, se perdant dans les bruits de mort et de guerre. Quelque chose l’attrape à la jambe, le tire. Le sol couvert de roches mordant avidement la peau de son dos nu. Une voix qu’il reconnaît à peine l’appelle. Il ose ouvrir les yeux. Une créature difforme qui fut jadis son père se tient là. Défiguré par les flammes. Aveugle. Il répète son nom, celui de sa femme, de ses autres enfants. Encore et encore. Son sang vomi sur un fils perdu, attendant qu’on ne le réveille pour enfin être libéré de ses visions d’horreur.

MEURS ! MEURS ! MEURS ! MEURS ! MEURS !

Son père finit par perdre sa voix. Sa volonté brisée, sa vie s'éteignant. Son corps s’écroule. Et avec lui les restes de ce qui a été leur demeure. Ensevelissant Hatim et les siens. Il est mort ce jour-là. C’est la seule explication qu’il avait. Il est mort et est maintenant en enfer. La faim le tiraille atrocement. Il ne sait pas combien de temps il était là, enterré sous le corps froid de son père, sous les décombres de leur toît. Il entendait vaguement les bruits de l'extérieur, les cris et les détonations. Ça et le mantra des bourreaux. Hatim les entends, leurs voix pourtant si humaines réciter la même phrase, la tournure change, de la compassion ou de la haine s’échappe parfois dans leur façon de la réciter, mais elle reste la même en essence : “Au nom du dieu de la mort Shinigami nous vous purgeons. Que vos âmes corrompues soient nôtres.". Le combat faisait rage, un simple massacre. Il sentait parfois le sol trembler sous de puissants impacts. L’espace d’un instant, son obscurité fut percée par la lumière du jour. Un homme essayant de se cacher dans les décombres, creusant à mains nues, en vain. Il eut un bruit horrible, un râle d’agonie, il se laissa tomber, bloquant à nouveau le soleil dans ce domaine souterrain. Deux voix résonnent, la discorde, l’un souhaite arrêter cette boucherie sans sens, l’autre se réconforte en avouant ne suivre que les ordres. Shibusen. Le nom est répété plusieurs fois, alors que le sang de leur fraîche victime coule et glisse entre les roches pour baigner le visage de l’enfant, le témoin, sous eux. Leur chef recherchait quelque chose ici. Quitte à exterminer tout le peuple de Bagdad pour le trouver. Shinigami. Shibusen. Ce sont eux les responsables.

Des heures ? Des jours ? Il ne saurait dire. Mais maintenant l'extérieur semble plus calme. Il n’y a plus que les lamentations de quelques rescapés qui résonnent encore entre les ruines.
L’obscurité et l’odeur de mort pour seules compagnies, Hatim reste inerte, silencieux, éveillé malgré la douleur, la faim, la fatigue. Il attend qu’on le réveille. Ça ne peut pas être vrai. Sa vie, celle de sa famille, ne peut pas avoir été détruite aussi brutalement, sans raison. Pourtant, dès qu’il ferme les yeux, ce n’est pas son lit qu’il retrouve. Il voit seulement ces monstres étranges. Cette roche qui marche sur ses huit membres brisés et sanguinolents. Ce spectre féminin, dont les flammes sont à la fois douces et terrifiantes. Cette petite chose qui rampe au sol, sans un bruit si ce n’est que le crépitement du feu sur son corps charbonneux. Et enfin le juggernaut sans visage, qui l’attrape et le secoue dans tous les sens. Qui le jette contre les murs et l’écrase de tout son poids. Tous, tous scandant son nom, le sommant de mourir, de les rejoindre. Qu’il n’a pas le droit de les abandonner. Que tout est de sa faute. Ce cauchemar se termine toujours de la même façon. Ces créatures l'encerclent, le rouent de coups, le déchiquettent jusqu’à qu’il ne soit plus rien. Un souvenir dont personne ne peut se rappeler.
A VICTORY OF HATE

Il se frotta les yeux. Il n’a encore que très peu dormi. Caché dans une ruine, Hatim attend, son fusil AK-47 contre lui. Cela fait presque trois ans que le Cauchemar a eu lieu et qu’il ne le quittait plus. Juste un rêve long, horrible, qui se terminera bien un jour. Il fait nuit sur ce qui a été jadis Bagdad. La ville a été officiellement désertée. La plupart des gens l’évitent, qui de sain d’esprit pourrait y décidé d’y vivre après ce qui s’est passé ? Pourtant un petit groupe s’y est formé, des rescapés du massacre. Des personnes qui connaissaient comme lui la même douleur. Ils n’en parlaient pas, mais n’avaient pas besoin de mots pour partager leur peine. Une bande d’enfants survivants comme ils le pouvaient dans les restes de la cité.

Leur cheffe n’avait que 17 ans, elle était pourtant la plus âgée d’entre eux. Beaucoup de garçons n’aimaient pas que cela soit une fille qui donne les ordres, mais elle savait se faire obéir. Elle sut organiser la vingtaine d’enfants en un groupe soudé. Essayant de survivre dans ce qui avait été leur maison en récupérant de la nourriture et autres dans les ruines. C’était elle qui avait découvert Hatim dans les ruines de sa maison. Elle l’avait “senti” et avait déblayé quasi seule les décombres pour le sortir de là. Catatonique, elle se chargea de lui, le lavant et le nourrissant, s’assurant que le jeune garçon brisé ne meurt pas. C’est elle aussi qui s’était occupée des dépouilles de la famille Al-Sayaab, les enterrant parmi tant d’autres. Elle s'appelait Samira, il ne la connaissait pas avant le Cauchemar, mais depuis elle s’était rapidement imposée comme un pilier dans cette nouvelle vie. Une grande sœur, une mère presque. Lentement elle réussit à le sortir de son déni de la réalité, lui faire comprendre que ce qui s’est passé n’était pas un rêve, que c’était malheureusement bien la réalité. Elle lui tenait compagnie le soir, essayant en vain de l’aider à s’endormir. Mais dès qu’il fermait les yeux il voyait ces monstres grotesques, il entendait leurs voix le sommer de mourir, de les rejoindre et il sentait, encore et encore, leurs coups, griffes et crocs le déchiqueter et le réduire au néant. Après plusieurs mois Samira décida qu’il était temps pour leur groupe de quitter Bagdad. Cette ville morte n’avait rien à leur offrir si ce n’est de mauvais souvenirs. Elle espérait que quitter la cité soulagerait la douleur d’Hatim et de tant d’autres qui comme lui étaient traumatisés par l’attaque. Toutefois une partie des enfants étaient blessés voire mutilés au point de ne pouvoir se déplacer. La cheffe décida donc de trouver de l’aide, partir seule à la recherche d’adultes pouvant les emmener tous loin d’ici. Hatim ne voulait pas la voir partir, mais il comprit qu’elle agissait pour le bien de tous. Elle nomma un autre garçon, l’enfant le plus âgé après elle, comme chef le temps qu’elle reviennent avec des secours. Ce fut après un départ déchirant qu’elle s’en alla. Il ne le savait pas alors, mais c’était la dernière fois qu’Hatim voyait Samira.

Les jours, les semaines, les mois s'enchaînèrent sans nouvelles. La maladie frappa, emportant rapidement une partie de la petite troupe. La peur, la haine, gagna le cœur des enfants. Ils se pensaient abandonnés, que Samira était sans doute morte dans le désert ou pire, qu’elle les avait trahis. Ils priaient pour qu’on les trouvent, que des adultes ne leur viennent en aide. Et leurs prières furent exhaussées.
Des adultes vinrent à eux une nuit. Des hommes enivrés de rage contre Shibusen. Ils voulaient venger Bagdad, sans jamais avoir été témoins du massacre. Hatim savaient qu’ils étaient mauvais, il pouvait le “voir” d’une façon ou d’une autre. Ils les regroupèrent, séparèrent les garçons des filles. Il se souvient qu’un vieil homme les ausculta de très près, allant jusqu’à vérifier leur dents comme s’ils n’étaient que des bêtes. Il se souvient des malades qu’ils attrapèrent, du jeune chef qui s’interposa, de la détonation et du sang. Il se souvient de la fosse qu’il creusa, menacé par le canon d’une arme contre sa tête. des cadavres des malades qu’ils avaient “sauvé” comme ils le disaient si bien. Bien vite ils s’imposèrent comme leurs maîtres, brisant leurs esprits par la violence, l’humiliation et la foi. Ils étaient de grands guerriers, combattant grâce à Dieu Shibusen et les étrangers. Le jour ils leurs inculquaient la haine de l’étranger, du non-croyant, des armées extérieures et de Shibusen. La nuit, Hatim et les autres enfants servaient les appétits pervers, bestiaux et parfois funestes du chef et de ses lieutenants. C’était lui qui s’occupait, le lendemain, des dépouilles de celles et ceux ayant connu une fin brutale durant ces nuits de violence infinie. Les enterrant là où se trouvaient leur famille, afin qu’ils retrouvent, en terre, les leurs. Plus d’une fois, il s'interrogea sur son propre sort. S’il devait lui aussi mourir, qui s'occuperait de son corps ? Un de ses camarades ? Où serait-il laissé à l’abandon comme l’inutile et impuissante créature qu’il était ?

Le chef, un vieil homme aussi laid que mauvais, était le maître à penser de toute cette troupe. Il assurait que Shibusen était un groupe de mercenaires stupides, avides de gain et de violence. Des êtres plus proches de la bête que de l’homme. Des fous qui pensaient que leur maître était un dieu. Qu’il fallait les combattre, les tuer tous jusqu’au dernier. Prouver au reste du monde, qui courbait l’échine face à eux, qu’ils n’étaient que des humains, rien d'autre. Qu'il suffisait de trouver leur chef et l'abattre pour que toute l'organisation ne s'écroule. “Décapite le serpent et le reste pourri". Ces paroles trouvèrent écho dans le cœur d’Hatim. Lui qui n’arrivait pas à trouver un sens au massacre des siens, à la destruction de sa vie, avait maintenant quelque chose à blâmer. Quelqu’un à détruire comme il l’a été. Une cible pour sa haine, sa vengeance. Animé par cette rage Hatim fut un des premiers à être formé aux armes par ces hommes. Il s’avéra être un bon tireur et ce qu’il manquait en force, il le rattrapait en ruse. Il suivait leurs enseignements avec zèle si cela pouvait lui permettre de renverser Shibusen. Lentement mais sûrement il empoisonnait son propre esprit de leur folie. Il se souvient encore de la première fois où ils le déployèrent. Lui et d’autres garçons suivaient un groupe d’hommes, ils devaient attaquer de dangereux étrangers qui avaient formé un camp et torturaient ceux qu’ils avaient enlevés. Il se souvient des tirs, du sang d’un de ses camarades gicler sur son visage, de la peur de mourir si brusquement, de faillir à sa grande mission. Il se rappelle parfaitement de ce soldat, surpris de le voir entre deux tentes, ne réagissant que trop tard en voyant le fusil de l’enfant se braquer sur lui et déchiqueter sa chair d’une rafale de balles. Les ennemis n’étaient pas nombreux, et peu semblaient être des guerriers. Quelques-uns avaient des blouses blanches, clamaient être des médecins, là pour aider. Parqués comme des animaux, ces “médecins” furent exécutés sans procès, Hatim se souvient de leurs visages alors qu’il déchargeait sans remords son arme. Malgré cela les fameux enlevés furent tout sauf heureux d’être libéré de ces étrangers. Peur, rage, haine, Hatim ne lisait que trop bien les émotions sur le visage de ces malades et mourants alités à d’étranges machines. Le chef de son groupe clama que leur ennemi avait empoisonné l’âme de ces pauvres gens, qu’il fallait les libérer. Et ce fut avec pitié qu’Hatim se plia aux ordres.

Il vit ainsi depuis deux ans maintenant. Tuant, encore et encore, les ennemis et leurs victimes perdues. Il maintient la garde, seul, cette nuit. Il n’arrive toujours pas à fermer l’œil bien longtemps, le Cauchemar le torturait toujours, de nouveaux monstres s’ajoutant aux premiers. Il n’arrive toujours pas à donner un sens à ce qu’il voyait, mais il est sûr que tout s’arrêtera une fois Shibusen vaincu. Il regarde les ruines de la capitale, essayant de se souvenir de la vie avant l’attaque. L’enfant-soldat perd la mémoire. Il s’en est rendu compte lorsqu’il enterra, la veille, un camarade, un des enfants que Samira avait secouru. Il avait osé élevé la voix face au vieux chef et a été puni, brutalement. La violence du fouet fut de trop sans doute alors qu’il était déjà blessé. Un garçon de son âge. C’est en essayant de l’enterrer auprès des siens, dans les ruines de leur demeure, qu’Hatim comprit que sa mémoire lui faisait défaut. Il s’était perdu dans des rues qu’il connaissait pourtant par cœur. Allant et venant entre les tombes, incertains si cela était bien la sépulture de la famille de son camarade. Confus, il décida de l’enterrer avec les premiers, les malades tués lors de l’arrivée du vieux et de ses hommes. Là encore le jeune garçon chercha des heures, en vain. Commençant à être effrayé par son incapacité à retrouver des endroits aussi important il chercha ce qui avait été sa maison, où son père, sa mère, ses frères et sa soeurs étaient. Sans succès.

Cette nuit, il essaye encore et encore de se remémorer le passé. Des noms lui viennent, sans visages. Des émotions sans qu’il ne sache à quels souvenirs ils sont connectés. Il ne sait plus ce qu’il est censé ressentir en repensant à sa famille. Tristesse ? Joie ? Tout cela semblait étouffé par la haine et la peur. Il se frappe le front, la violence est la solution de ce qu’on lui avait appris, peut-être qu’en se tapant suffisamment fort le crâne sa mémoire reviendrait ? Il se frappe, encore, se sonnant à moitié. Son sang coule, mais sa mémoire reste brouillée. Il se frappe, encore et encore. Mais les seules images qu’il arrive à invoquer dans son esprit sont celles des monstres difformes du Cauchemar, qui le raillent avec joie. Les mots du vieux résonnent : “La violence est la solution. Tuer est votre salut”. Sans hésitation Hatim prit son fusil, collant le canon contre son front. Cette arme était la violence suprême. Si les coups ne marchent pas, peut-être l’aidera-t-elle à retrouver la mémoire ? Après tout, ses tirs punissaient les ennemis mais sauvaient les justes. Les armes ont ce pouvoir divin de séparer les fous des vrais croyants. Et il a toujours obéis aux ordres, il est un vrai croyant. Il avait laissé ces grands et saints guerriers l'utiliser. Comme un jouet, un esclave, un soldat. Il est assurément digne d’être sauvé ! Il souffle, pose son doigt sur la gâchette. La salvation l’attendait, mais quelque chose l’arrêta. Une présence qu’il “sent” se faufile dans les ombres nocturnes, non loin. Une chose qui se déplace sans bruit et pourtant avec rapidité. Vif, Hatim reprend son arme en main, prêt à abattre cet intrus. Lui aussi se faufile discrètement, préparant une embuscade au coin d’une rue. Il est prêt à punir l’ennemi avant de se sauver lui-même. Il patiente, sentant cette présence s’approcher, ralentir. Elle s’arrête, juste avant le coin où il se tient. Elle sait. Sans attendre plus longtemps, l'enfant saute de son couvert, vise...mais son doigt reste inerte sur la gâchette. La peur le paralyse. Cette chose n’est pas humaine, c’est la seule pensée qu’il a avant qu’elle ne le charge.
SOUNDS LIKE SORCERY

Il observe le vieux supplier pour sa vie dans le carnage laissé par cette chose. La créature, sourde à ses demandes, plante ses longs crocs dans la chair de l’homme, arrachant la moitié inférieure de son corps sans le moindre effort. Il meurt, se noyant dans son sang, suppliant encore en vain. Hatim ne sait pas ce que cette chose est. Un monstre difforme comme ceux qu’il voit dans son Cauchemar. Elle ressemble à une sorte de loup géant, dépourvu de pelage si ce n’est au niveau de sa tête où de longs poils forment une sorte de chevelure. Elle grogne, dévorant le reste du vieux avant de porter son attention sur les rescapés. Elle n’a épargné que les enfants. L’un d’eux fini par se jeter en avant, proclamant “Al Rakim ! Al Rakim !” comme si cette chose était le monstre canin et gardien mentionné dans les écritures. Un loup censé protéger les sept croyants endormis dans une cave et attendant que leur foi ne soit plus persécutée. Hatim se surprend lui-même de connaître tout cela, ne se souvenant plus qui lui avait raconté cette histoire. Al Rakim hume l’air, grogne encore en s’approchant des enfants. Craignant le pire, le garçon s’interposa, pointant son fusil en direction du monstre. Il sait que cela ne lui fera rien, il a bien vu que les balles des adultes n’arrivaient pas à percer sa peau laiteuse, mais il ne laissera pas cette chose tous les exterminer. Étonnement Al Rakim ne semble pas particulièrement agressif, détournant son attention vers son carnage pour se rassasier des restes de ses victimes.


Huhu je vois qu’elle est attachée à vous.


Sortant des ombres une vieille femme étrange apparaît. Petite, la peau burinée par le soleil et plissée par le temps, elle affiche une mine sympathique. Ses doigts jouant avec la barbichette blanche qu’elle possède, elle semble observer, alors que ses yeux sont fermés, le monstre dévorer le dernier morceau de viande jonché au sol et les enfants. Quelque chose n’allait pas avec cette femme, Hatim le sent, c’est pour cela que sa prise sur son fusil se fit plus forte encore.


J’imagine qu’elle n’est pas complètement perdue encore huhu. Quoiqu’il en soit mes petits n’ayez crainte, Tata Sahira va s’occuper de vous.


Elle s’approche, un grand sourire déchirant son visage. Un sourire carnassier. Sans réfléchir Hatim pointe son arme vers cette petite femme et tire. Un cri horriblement monstrueux retentit, le loup monstrueux s’étant interposé entre le soldat et sa cible. La créature fond sur lui, le projetant au sol d’un coup de patte. Sa large gueule ouverte elle s’arrêta quand la vieille femme siffla, rappelant Al Rakim comme un chien bien dressé. Tata Sahira ouvrit un œil, confirmant aux yeux d’Hatim qu’elle n’est probablement pas humaine. Sa pupille est verte, scindée horizontalement comme celle d’une chèvre. Son sourire carnassier s’accentue plus encore, de façon contre nature comme pour défier les limites de la biologie. Il la sentit en lui, comme si elle le sondait totalement voyant à travers sa personne pour voir qui il était vraiment. Et sa voix faussement mielleuse finit par déclamer, affamée.


Intéressant...Huhu...


Cela fait maintenant quelques semaine que la vieille femme et sa chose se sont installés à Babdad. Bien qu’elle semble mauvaise et étrange, la vieille dame aux allures de bique est généreuse, soignant et nourrissant les enfants. Mais même si elle n’est pas violente et cruelle comme leurs anciens maîtres, Hatim ne pouvait malgré tout pas lui accorder sa totale confiance. Car de son propre aveu Tata Sahira est une sorcière. Bien que la notion lui semble étrange, il l'accepte comme une nouvelle réalité, que peut-il faire d’autre de toute façon ? Sa créature, la fameuse Al Rakim, est quant à elle ce qu’elle nommait un démon. Sahira avait tenté d'approcher l’ancien chef de leur groupe, cherchant à s’allier à eux, car elle aussi ne tenait pas Shibusen en son cœur. Lorsque le vieil homme la chassa car il était impensable de s’allier avec une créature impure, la petite dame fut vexée. Et visiblement il ne lui en fallait pas plus pour mener une tuerie. Elle avoua toutefois qu’elle ne pensait pas que sa créature ferait preuve de retenue et épargnerait autant de gens.

Mais ce n’est pas grave ! Au contraire même, cela m’arrange huhu !


C’est ce genre de remarques qui laissaient Hatim pensif quant aux intentions de cette sorcière. Quoiqu’il en soit, elle cherche quelque chose dans Bagdad et elle laisse les enfants l’aider s'ils le veulent. Peu furent partant pour s’associer avec cette étrange femme. Mais ceux qui osaient la suivre dans les profondeurs de la cité éteinte revenaient extatiques. Si bien que petit à petit de plus en plus suivaient Tata Sahira là-dessous. Hatim, lui, choisit de rester en dehors de ces histoires. Son pressentiment contre la sorcière n’allant qu’en se renforçant avec le temps. Il sait toutefois qu’il ne peut rien lui faire, sa créature la gardant farouchement. De toute façon, même sans elle, le jeune irakien n’est pas certain que la vieille bique puisse être tuée aussi facilement qu’avec une balle, après tout elle possède de grands pouvoirs dont elle adorait faire l'étalage pour le plus grands plaisirs des autres enfants.

Après quelques mois, Hatim remarqua que de moins en moins d’enfants souhaitaient revenir à la surface. La “Chasse au trésor de tata” semble être la seule chose qu’ils ont en tête désormais, frisant l'obsession. Lui, il ne se sent pas spécialement changé, enfin, si on ne compte pas le fait qu’il hallucine quasiment quotidiennement. Même sans dormir, il voit les créatures du Cauchemar du coin de l'œil. Ils apparaissent alors qu’il monte la garde dans les ruines de la ville. Il entend parfois leurs chuchotements. Plus d’une fois il pensa à se “sauver” comme il avait failli le faire cette nuit-là. Mais les mois passés avec la sorcière semblent lui avoir fait ouvrir les yeux quant à la nature de ses anciens maîtres. Ils n’avaient rien de sacré ou de bon. Ils l’avaient manipulé, comme Sahira manipule les autres enfants avec ses talents. Mais tant qu’aucun mal n’était fait, le soldat ne ferait rien. Ils semblent sincèrement heureux, et ils méritent de connaître un peu de joie. Il s’étonne d’avoir endossé un rôle quasi protecteur avec eux. Se rappelant de Samira, elle serait sans doute bien plus douce que lui. Il secoua la tête, chassant le souvenir de cette jeune fille qui lui avait sauvé la vie. Elle est morte, pas la peine de rouvrir une vieille plaie par pure mélancolie.

Un soir, il vit quelqu’un dans les ruines. Un étranger. Hatim le suivit un temps alors que l’homme aux allures étranges semblait chercher quelque chose. Et il la trouva, Al Rakim, sortant d’une de ses cachettes pour fondre sur lui. L’enfant reste immobile, observant la scène. Les crocs du démon semblent incapables de percer la chair de l’intru, chose étonnante qui devint bien plus folle quand le bras de se dernier s’illumina pour prendre la forme d’une lance. Voir cet homme changer d’apparence pour celle d’une arme...Toucha Hatim. Une vive douleur lui prit le crâne, comme si son cerveau refusait d’accepter ce fait pourtant moins étrange que des démons ou des sorcières. Quelque chose dans cette transformation éveilla une rage profonde en lui. Armé de son AK-47 il sortit de son couvert, tirant par rafale précise sur cet individu. Il fut surpris, mais les balles ne semblaient pas pouvoir le blesser. Ricochant contre sa peau et celle d’Al Rakim. Toutefois les tirs furent suffisant pour briser sa concentration, laissant le démon briser sa garde et le blesser gravement d’un coup de patte. Il tente de fuir, en vain, les efforts conjugué de la bête et de l’enfant l’accule dans les ruines. Il essaye de lui parler, mais Hatim ne comprend pas sa langue et n’a pour seule réponse que des tirs d’AK, inefficace mais suffisamment gênant pour permettre Al Rakim d’approcher. L’intrus, frustré, finit par tendre son bras-lance en direction de cette gêne, décidé à l'abattre si cela lui permet de sauver sa vie. Son membre s’étend, la pointe de sa lance prête à transpercer le jeune garçon. Le démon toutefois s’interposa, se laissant percer à sa place. Hurlant de douleur la créature essaya de repousser son allié mais le second bras de leur ennemi se métamorphosa également, transperçant le crâne de la bête. Sans ménagement l’homme-arme s’acharna sur la créature encore en vie, oubliant complètement le garçon tétanisé face au spectacle. Al Rakim, effondré au sol, couverte de sang, tend son bras vers lui, essaye de le faire fuir avant de fatalement disparaître ne laissant derrière elle qu’une orbe flottante et brillante d’une vive lumière rougeâtre.

Hatim sentait que c’était elle. Que cette orbe est, d’une façon ou d’une autre Al Rakim. Une présence qui lui semble de plus en plus familière. Perdu dans ses souvenirs brouillés, il voit, impuissant, l’ennemi prendre cette orbe et l’engloutir. Il la mâche, longtemps, bien trop longtemps, il profite du goût avant de l’avaler et, avec ça, la présence d’Al Rakim s'évanouit. Elle est morte. Il ne sait pas comment il le savait, mais il sût qu’Al Rakim n’était plus. Son cerveau, torturé par cette douleur inconnue, ne cessait de lui rappeler le nom d’une personne qu’il avait quasi oublié depuis : Samira.
Il s'effondre, pourquoi Al Rakim lui rappelait Samira ? Les deux n’avaient rien en commun. Quelque chose ne va pas. Quelque chose n’est pas normal. Hatim est perdu dans ses pensées, insensible au monde l’entourant. Il ne voit pas l’homme-arme s’approcher, le secouer, lui crier dessus et le battre. Il n’entend pas son râle d’agonie, sa mort, ou le rire déplaisant de Tata Sahira. Il reste inerte face aux autres monstres difformes, de nouveaux démons à sa solde lui obéissant avec une joie presque enfantine. Il ne sent pas la prise puissante de l’un d’entre eux l’emporter dans les profondeurs de Bagdad. Il n’écoute pas la sorcière lui expliquer la nature des démons, les âmes corrompues et ses expériences sur le sujet. Il reste immobile quand elle le jette dans une geôle de son “laboratoire”. Et il restera ainsi, immobile, silencieux, perdu, des jours durant avec pour seule question dans son esprit : Pourquoi ?
BIG IN SHIBUSEN

Elle semble amusée de lui. D’après ses dires, il est spécial. Son “âme” semble avoir des propriétés intéressantes, une accoutumance à la folie. Elle n’est pas surprise que des enfants traumatisés aient des âmes teintées de folie, mais son cas semble particulier. Elle voyait qu’il avait une noirceur en lui, qu’il avait commis des atrocités et pourtant son âme n’était pas complètement corrompue. Elle parle, seule, des heures durant, théorisant son interaction avec une arme, avec un meister, avec un démon. Hatim, lui, ne comprend rien. Tout ce dont il est sûr est que Tata Sahira est devenu un ennemi. Il se maudissait de ne pas avoir fait confiance à son instant, de l’avoir laissé charmer les enfants. S’il s’était écouté...Ils ne seraient pas devenus ces monstres. Elle les a transformés en démon. Enfin, ceux qui ont survécu. Elle veut se faire une armée de ces créatures pour abattre Shibusen. Et apparemment elle souhaite ardemment qu’il en fasse partie. Toutefois, de ce que l’irakien comprenait, la vieille femme ne pouvait pas simplement le transformer en démon. Elle parle de sort, d’obéissance, de bienveillance. Il faut qu'il l’accepte, là, tant que son âme n’est pas corrompue, afin de ne pas être une bête sans maître. Si il accepte de la servir alors tout sera terminé.

Il ne doit donc pas céder. Elle tenta de l’amadouer avec sa fausse gentillesse, mais conscient que c’est cela qui causa la perte des autres, Hatim n’avait pour autre réponse que le silence. Elle usa donc de violence, lui faisant connaître les pires supplices à l’aide de sa magie. Il avait l’impression de mourir et de revenir chaque jour et chaque nuit. Mais en paix avec la mort et la souffrance il ne céda pas. Elle opta pour le faire céder de lui-même sous le poids de ses propres folies. Enfermé avec les démons, il observa, ce qui étaient il y a quelques jours encore des enfants sous sa garde, se battre et dévorer les plus faibles. Souvent ils approchaient, leur soif de sang clairement perceptible, mais incapable de faire autre chose que de grogner leur frustration à son visage. Mais malgré ça, il sentait que leur présence érodait sa pensée. Les monstres du Cauchemar lui parlaient sans cesse, qu’il dorme ou non. L'appelant à mourir, comme toujours, lui rappelant qu’il n’était rien. Qu’il est faible, que c’est pour cela qu’ils sont morts, à cause de lui. Il ne mérite pas de vivre. Alors pourquoi s’attache-t-il autant à survivre ? Pourquoi effectivement ? Lui-même se le demande. Après tout, il a tenté de se “sauver” plus d’une fois. Mettre un terme à sa peine et enfin rejoindre les siens semble louable. Mais s’il n’est plus là, qui vengerait Bagdad ? Qui s'assurera que les âmes de Samira, des autres enfants et de leurs familles trouvent le repos ? Qui s’assurera que justice soit faite pour ce carnage qui a eu lieu il y a sept ans ? Et pour les drames, les peines que cette attaque entraîna toutes ces années suivantes ?

Huhu, tu sais, si tu acceptes mon don, tu seras sans doute bien plus puissant que les autres. Huhu, tu pourras même détruire Shibusen...N’est-ce pas ce que tu veux ?


Il reste de marbre. Oui, il veut être plus puissant. Il veut décapiter le serpent qu’est Shibusen. Mais il veut le faire suivant ses propres termes. Seul, par ses propres moyens. Sans l’aide d’une sorcière. Il avait été un moins que rien, un fardeau, un jouet, une arme. Des rôles imposés, qu’il a joué sans sourciller. Mais désormais il a faim d’un nouveau rôle. Un qu’il souhaite depuis longtemps déjà, sans jamais l'interpréter complètement. Le rôle du vengeur. Une punition divine, karmique, comme vous le voulez, à l’encontre de Shibusen pour son péché de violence.

Il est dans l’obscurité de sa geôle, seul. Tata Sahira est attaquée. Elle s’est repliée dans son laboratoire, envoyant les enfants-démons à l’encontre de ses assaillants. Hatim voit la peur, la crainte, dans le regard de la vieille bique. Son ennemi est puissant, brutal, intraitable...Shibusen. Ils le trouvent, prisonnier, affamé, fatigué. La sorcière avait pris la fuite, ses démons furent exterminés, il est le seul rescapé de l’attaque. Ils l'examinent, comme elle l’avait fait. L’un d’eux parle sa langue, mentionne lui aussi une histoire d’âme, de folie, de tolérance. Il feint l’ignorance, quoiqu’est-ce vraiment une feinte quand il ne comprend pas vraiment de quoi on lui parle ? Ils se font réconfortants. Il joue donc la carte du soulagement face à “ses sauveurs”. Il se laisse emmener sans rien dire, catatonique comme lorsque Samira le sortit des ruines il y a des années de ça. Ils le soignent, lui donnent un bon repas chaud, le premier depuis longtemps maintenant. Ils lui demandent d’où il vient, d’une demie vérité il avoue que les siens sont tous morts. Qu’il est seul. Ils compatissent, clament que maintenant que la sorcière, la cheffe de ces odieux monstres, n’est plus là alors il ne craint rien. “Décapite le serpent et le reste pourri" l’un d’eux fini par dire dit. Ils le protègeront. Shibusen le protègera. D’après eux se sont des héros, là pour sauver l’humanité. Ils ne tuent que les monstres et les êtres dangereux. Et sans broncher Hatim fit mine d’avaler leur propagande. Ils lui expliquent qu’il est ce qu’ils nomment un Soul-User et que, comme eux, il peut venir à Shibusen apprendre à maîtriser la puissance de son âme, devenir plus puissant et punir ceux qui ont exterminé sa famille. Le jeune irakien accepte bien évidemment cette opportunité, se délectant de l’ironie du destin.

Cela fait quelques jours qu’Hatim a débarqué à Death City. Perdu dans l’inconnu, le jeune garçon fait des efforts pour apprendre la langue anglaise afin de communiquer avec les autres. Il essaye de se faire à son rôle de “pauvre rescapé” conscient que certains, comme lui, peuvent percevoir plus que ce que le regard ne peut voir. Il est en terrain ennemi et le moindre faux pas peut mener à la mort. Il va devoir jouer au mieux, apprendre les règles de ce nouveau monde, gagner en puissance pour qu’enfin la justice soit rendue.
RÉSUMÉ SOFT MAIS QUALITATIVEMENT DÉGUEULASSE, DÉSOLÉ

Hatim ne se souvient pas de sa vie avant le Cauchemar, sa façon de nommer les événements de Bagdad lorsqu'il n’avait que sept ans. Il sait qu’il avait des parents, des frères et une sœur. Mais tout a été balayé, remplacé par des visions monstrueuses le sommant de mettre fin à ses jours chaque nuit. Sauvé par une jeune fille du nom de Samira, lui et d’autres enfants survécurent dans les ruines de la cité un temps. Toutefois le petit groupe fut touché par une virulente maladie obligeant leur cheffe, Samira, à partir en quête d’aide. Elle disparu et quelques semaines plus tard, un groupe d'hommes vint prendre le contrôle des enfants. Ils abattirent les malades et firent des enfants leurs esclaves. C’était un groupe terroriste anti-Shibusen qui empoisonna l’esprit de leurs prisonniers par la violence et la foi. Endoctriné, Hatim rejoint leur rang en tant que soldat. Doué, il fut envoyé sur plusieurs fronts où, suivant les ordres des adultes, le garçon s’adonna au massacre de civils innocents sous prétexte de les “sauver”.

Des années de violence et de mort brisèrent la psychée d’Hatim qui mura tous ses souvenirs. Oubliant peu à peu son identité le jeune garçon, fort des “enseignements” qu’il reçu tenta de se tuer afin d’être sauver. Sa tentative fut toutefois interrompue par l’arrivée d’un démon aux apparences canines qui vint à son camp dévoré les adultes de la cellule terroriste. Nommé “Al Rakim” par les enfants, ce démon est aux ordres d’une sorcière nommée Tata Sahira. Jouant le rôle de la gentille vieille dame, elle lura les enfants dans les profondeurs de Bagdad où se trouve son laboratoire magique. Hatim, méfiant, resta en dehors de son domaine. Il repéra un homme qui fut attaqué par Al Rakim. L’intrus étant une arme démoniaque un combat acharné prit place. Le traumatisme de l’attaque prenant Hatim de court il chargea dans l’action, attaquant l’agent de Shibusen et se mettant en danger. Al Rakim se sacrifia pour le sauver. Et c’est en percevant son âme que l’enfant soldat comprit que d’une manière ou d’une autre le démon avait été son amie Samira. La sorcière vint alors tuer l’arme démoniaque et emmener dans son repère l’enfant afin de le convaincre de le servir et le transformer lui aussi en démon. Ne cédant pas malgré les supplices de Tata Sahira grâce à sa haine de Shibusen et son envie de vengeance, Hatim fut finalement sauvé par une équipe de Shibusen prenant d'assaut le repaire de la sorcière. Prenant l’enfant pour une simple victime traumatisée mais sentant sa force d’âme et sa tolérance à la folie, ils l’emmenèrent à Death City afin de le former. Conscient que c’est là à la fois une occasion parfaite mais dangereuse, le jeune garçon est prêt à gagner en puissance afin d’accomplir son objectif : répandre la justice au nom de Bagdad.
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Civils
Niveau II
Masculin
18 a
Madness of Loneliness
- Aucun -
Démon
Changeant au grés des saisons
La Machine Mystérieuse
Orphelin
Le yoyo, la balle au prisonnier, être un super héros
Timmy Dawn

Monnaie et EXP
EXP EXP:
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG62000/2400Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG6  (2000/2400)
Deathllars Deathllars: 0000
Niveau: 14
Affiliation :
Civils
Dangerosité :
Niveau II
Masculin
Age du personnage :
18 a
• Atout • :
Madness of Loneliness
• Archétype • :
- Aucun -
• Espèce • :
Démon
• Job • :
Changeant au grés des saisons
• Lieu de vie • :
La Machine Mystérieuse
• Statut familial • :
Orphelin
• Hobbies • :
Le yoyo, la balle au prisonnier, être un super héros
Ans
Timmy Dawn
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab • Mer 3 Mar - 19:17
Salut à toi, Hatim le fils du forgeron !

Une fiche courte mais efficace, j'avoue je ne m'attendais pas à ce qu'on aborde déjà des thèmes aussi dur, mais pourquoi pas, j'adore les trucs badant après tout !

Profil Physique

Rien à dire, j'ai ce qu'il me faut quand je lis cette description. C'est court certes, mais je ne trouve pas qu'il y ait besoin de plus pour s'imaginer le personnage.

Profil Psychologique

Ce que tu n'as pas mis dans le physique, tu l'as mis dans le mental. J'aime ça. La encore on voit bien Hatim l'asocial, le paranoïaque, l'enfant soldat. Je n'ai pas grand chose à dire ce n'est qu'une petite relecture pourrait être utile, pas pour les fautes, mais pour l'organisation des phrases. Ca se voit qu'à certains moment tu étais plongé dans tes idées et tu as écris sans trop te poser de question alors certaines phrases sont un peu... difficile à suivre, je trouve. Rien de grave cependant, on s'y retrouve comme il faut.

Je profite cependant du profil psychologique pour souligner quelque chose vis à vis de la place de Hatim dans Shibusen. Tu t'en doute probablement mais les membres de Shibusen ne sont pas 100% idiots et considérant que dans le tas y'a plein de Meister talentueux avec une perception des âmes plus ou moins développée, Hatim doit faire en sorte de bien cacher son jeu, surtout s'il est là depuis longtemps. Ce n'est pas infaisable du tout, plein de perso l'ont fait, le font et le feront, mais c'est intéressant de garder ça en tête pour tes futurs RP !

Style de combat

Etant donné que Hatim n'a encore aucune expérience en tant que meister ou avec une arme démoniaque cette description est suffisante. Cependant, j'aimerai bien que tu ajoutes un peu d'éléments concernant ses premières impressions vis à vis de la façon de se battre des Meister et de comment il compte le faire lui même.

Première Technique

Une perception des âmes tout ce qu'il y a de plus classique, l'aspect passif colle très bien au point faible que tu lui accorde, c'est parfait.

Histoire

C'est très sombre. Wow. J'aimerai tellement pas être Hatim. Niveau contenu j'ai rien à dire cependant je vais me permettre de faire quelques remarques sur les conséquences de ton histoire pour ton futur sur le forum.

J'ai juré, l'arme démoniaque qui sera en duo avec Hatim il va avoir du mal à entrer en résonnance avec lui. Genre. A l'aide. Ca sera super intéressant à voir en rp et je t'invite plus que tout à ne pas sous-jouer cet aspect parce que c'est une grande partie du développement personnel des meister dans l'univers de Soul Eater.

Pareil pour ce qui est de ta "folie" que tu évoques dans la partie psychologique elle devient tout à fait cohérente pour un individu qui a vécu toute sa vie dans un contexte de guerre, de zélotisme, entouré de mort, de sorcière et de démon. Cependant là encore un individu touché par la folie aura tendance à la transmettre aux individus avec qui il rentre en résonnance, ça pourrait être intéressant à exploiter dans le futur.

Enfin, les objectifs et le passif de Hatim collent excessivement bien à ceux du Couvent de Kruckow. Certes Hatim ne veut pas faire la guerre au monde des hommes (quoi que) mais il veut faire la guerre à Shibusen. Pour l'instant il n'y a pas de représentant de cette faction mais garde un œil sur ce qui s'y passe si ça t'intéresse !

Conclusion

Une fiche courte et complète, vraiment il y a un demi détail à ajouter mais c'est surtout l'occasion pour moi de gagner un peu de temps pour débriefer avec l'autre admin sur ta fiche, je te laisse t'en occuper et je reviens vers toi juste après !
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Shibusen
Niveau I
Masculin
14
- Aucun -
Humain
Ex-enfant soldat
Shibusen
Orphelin
Hatim al-Sayaab

Monnaie et EXP
EXP EXP:
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG6395/400Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG6  (395/400)
Deathllars Deathllars: 0000
Niveau: 6
Affiliation :
Shibusen
Dangerosité :
Niveau I
Masculin
Age du personnage :
14
• Archétype • :
- Aucun -
• Espèce • :
Humain
• Job • :
Ex-enfant soldat
• Lieu de vie • :
Shibusen
• Statut familial • :
Orphelin
Ans
Hatim al-Sayaab
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab • Lun 15 Mar - 7:28
Hello there ~

Du coup j'ai refondu l'histoire, afin d'avoir quelques détails concernant la vie d'Hatim entre l'attaque de Bagdad et son arrivée à Death City. Si la version courte t'avait mise dans la mal je suis désolé d'avance pour ce que tu liras maintenant haha.

A part l'histoire j'ai juste un peu approfondi le style de combat comme tu me l'a demandé.

J'espère que tout sera ok, en te souhaitant une bonne lecture chef o7
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Civils
Niveau II
Masculin
18 a
Madness of Loneliness
- Aucun -
Démon
Changeant au grés des saisons
La Machine Mystérieuse
Orphelin
Le yoyo, la balle au prisonnier, être un super héros
Timmy Dawn

Monnaie et EXP
EXP EXP:
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG62000/2400Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG6  (2000/2400)
Deathllars Deathllars: 0000
Niveau: 14
Affiliation :
Civils
Dangerosité :
Niveau II
Masculin
Age du personnage :
18 a
• Atout • :
Madness of Loneliness
• Archétype • :
- Aucun -
• Espèce • :
Démon
• Job • :
Changeant au grés des saisons
• Lieu de vie • :
La Machine Mystérieuse
• Statut familial • :
Orphelin
• Hobbies • :
Le yoyo, la balle au prisonnier, être un super héros
Ans
Timmy Dawn
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab • Lun 15 Mar - 12:25
C'est parfait pour moi ! Très poignant, et très sombre avouons le, la scène des médecins est particulièrement lourde de sens.

Je t'envois dans les bras du second admin, en attendant tu as ta première validation !
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Shibusen
Niveau X
Masculin
24
Non-Attribué
- Aucun -
Monstre (Zombie) / Humain
Soldat d'élite de Shibusen, Agence d'homme-à-tout-faire
Death City
Fiancé
collectionner des figurines de Amen Rider avec Azariah
Tyzy Ghost

Monnaie et EXP
EXP EXP:
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG60/0Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab NVghvG6  (0/0)
Deathllars Deathllars: 0000
Niveau: 1
Affiliation :
Shibusen
Dangerosité :
Niveau X
Masculin
Age du personnage :
24
• Atout • :
Non-Attribué
• Archétype • :
- Aucun -
• Espèce • :
Monstre (Zombie) / Humain
• Job • :
Soldat d'élite de Shibusen, Agence d'homme-à-tout-faire
• Lieu de vie • :
Death City
• Statut familial • :
Fiancé
• Hobbies • :
collectionner des figurines de Amen Rider avec Azariah
Ans
Tyzy Ghost
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab • Lun 15 Mar - 14:48
Aight, j'ai directement adressé les soucis que je voyais sur le Discord; et ça m'a l'air d'avoir été corrigé/reformulé. J'ai aucun autre réel problème; peut être devoir à un moment ou un autre développer les raisons de l'incident IRP afin de clarifier un petit peu le soucis de cohérence de l'attaque au début de l'histoire.

Outre ça, pas de problèmes; seconde validation accordée o/
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Ans
Contenu sponsorisé
Humans are (not) gods ⠇Hatim al-Sayaab •
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